Près du tiers des ménages canadiens sont locataires, selon le recensement de 2006 de Statistique Canada. Dans les centres urbains comme Montréal, Toronto et Vancouver, il y a pratiquement autant de gens qui louent un appartement que de gens qui sont propriétaires.

D’un point de vue social, il est bien vu d’avoir sa maison. C’est un signe de réussite. D’un point de vue financier, plusieurs éléments aussi semblent encourageants.

Avec les taux hypothécaires qui se situent à des niveaux historiquement bas et la récente chute de la valeur des résidences, l’envie d’acheter une première maison est grande pour plusieurs locataires.

L’impact des récents scandales financiers au Québec, l’affaire Norbourg avec Vincent Lacroix par exemple, en amène certains à juger que l’immobilier est un secteur refuge. Mais la crise immobilière américaine et la conjoncture économique refroidissent les ardeurs de plusieurs.

Toutefois, avec ce qui semble être un début de reprise économique, les taux hypothécaires affichent une légère tendance à la hausse. Même si les taux sont encore faibles, les « aubaines » hypothécaires sont plus difficiles à trouver comparativement au printemps.

Est-il encore temps de se lancer dans la course ou, au contraire, les acheteurs prudents, voire craintifs, ont-ils raté le bateau? Les aubaines seront-elles plus nombreuses à l’avenir avec le spectre de l’éclatement de la bulle immobilière? Et de façon plus fondamentale, y a-t-il vraiment un temps pour acheter un logement ou est-ce toujours le temps?

Source Radio Canada