Courtage immobilier en 2009

Dans les régions de Québec et de la Chaudière-Appalaches, le courtage immobilier donne lieu, au bas mot, à des retombées économiques totales de 2,37 milliards $.

En fait, détaille la directrice générale de la Chambre immobilière de Québec (CIQ), Gina Gaudreault, 10 642 propriétés ont été soldées en 2009. Pour un chiffre d’affaires de 2,05 milliards $.

En revanche, ajoute la présidente de la CIQ, Sylvie Champagne, chaque acquéreur d’une propriété est réputé dépenser 30 000 $ supplémentaires pour la taxe de mutation, les honoraires d’inspection, les frais notariaux et de déménagement, les rénovations, les travaux, matériaux et articles d’aménagement. Ce qui infère, à ces égards, une somme de 320 millions $. Ce qui boucle le montant de 2,37 milliards $.

D’un autre côté, croit Mme Gaudreault, l’industrie du courtage est à l’origine de 80 % des transactions sur le marché immobilier résidentiel. Le reste résultant de ventes entre vifs, d’acquisitions par legs ou de gré à gré.

Réussite

De nombreuses gens, du fait de la récession, avaient prophétisé une année 2009 malheureuse sur le marché de la revente dans la région de Québec. « Or, il n’en fut rien », se félicite Mme Gaudreault, qui prenait la parole, hier, lors du point de presse annuel rétrospectif de la Chambre.

« Le chiffre d’affaires, en dollars constants, a crû de 8,5 % l’an passé par rapport à 2008. Tandis que le nombre des transactions a progressé de 2 % à 10 642 », soutient-elle. Une année qui s’est terminée sur une note positive malgré les appréhensions des économistes, résume-t-elle.

Bond du prix moyen

D’un autre côté, la directrice générale constate que le prix moyen des propriétés a fait un bond de 6 % dans les régions de Québec et de la Chaudière-Appalaches. Passant de 181 615 $ en 2008 à 192 620 $ en 2009. Encore qu’elle souligne que c’est dans l’arrondissement Chutes-de-la-Chaudière-Ouest que la hausse du prix moyen a été la plus importante (9,1 %). C’est sans compter celui des logements en copropriété qui est monté de 13 % à Québec (soit à 190 588 $) et de 7,4 % dans la Chaudière-Appalaches (153 071 $).

Enfin, il faut 78 jours en moyenne, dans la Capitale-Nationale, pour vendre une propriété unifamiliale et 90 jours dans la Chaudière-Appalaches. Soit une semaine de plus et une journée de moins en comparaison de 2008, respectivement.

Auteur : Gilles Angers