« Les taux d’intérêt historiquement bas, la stabilité de l’économie locale et l’abordabilité croissante devraient soutenir le marché
 immobilier résidentiel au Canada durant la période de transition. »

TORONTO, le 6 janv. /CNW/ – Après avoir connu un rajustement marqué en
2008 par suite des mauvaises nouvelles continuelles au sujet de l’économie
mondiale ainsi qu’un ralentissement par rapport à l’activité effrénée des
années précédentes, le marché immobilier résidentiel de revente devrait ne
connaître qu’une modeste correction des prix et du nombre de ventes unitaires
à l’échelle du Canada en 2009. On s’attend à ce que tant le prix moyen des
propriétés que le nombre de propriétés vendues au Canada déclinent cette
année, selon l’Etude sur les prévisions du marché 2009 de Royal LePage,
diffusée aujourd’hui.

Au palier national, il est prévu que le prix moyen des maisons fléchira
de 3,0 pour cent pour s’établir à 295 000 $, tandis que le nombre de
transactions devrait décroître pour atteindre 416 000 (- 3,5 %) ventes
unitaires en 2009. Malgré cette tendance vers le bas qui se dessine à
l’échelle du pays, on s’attend à ce que les prix et le niveau d’activité
augmentent dans certaines provinces.

La réaction émotionnelle à la récente instabilité économique et politique
a beaucoup contribué à éroder la confiance des consommateurs pendant la
dernière partie de 2008, ce qui a causé une baisse marquée du nombre de ventes
de maisons. Toutefois, au fur et à mesure que les problèmes actuels seront
envisagés d’une façon plus rationnelle et que le large éventail de mesures
correctives annoncées sera mis en place, il est à prévoir que la confiance des
consommateurs se rétablira, ravivant ainsi l’activité immobilière au cours de
la deuxième moitié de 2009. En outre, le Canada profitera en 2009 de ses
fondations économiques plus solides que celles de la plupart des autres pays,
ce qui devrait modérer la correction du marché de l’habitation. La combinaison
du faible taux d’inflation, du niveau d’emploi raisonnable, ainsi que de
l’abordabilité croissante des propriétés, attribuable en partie aux taux
hypothécaires peu élevés, devrait stimuler la demande au cours des prochains 
mois.

« Tandis que l’on prévoit que le marché immobilier canadien connaîtra
encore une période de rajustement durant les six prochains mois, nous pouvons
nous attendre à un repli modeste du prix des maisons, et non à un effondrement
semblable à celui qui s’est produit aux Etats-Unis et qui est imputable à la
défaillance structurelle de l’ensemble du système de crédit américain,
explique Phil Soper, président et chef de la direction à Services immobiliers
Royal LePage. La plupart des consommateurs ne savent pas qu’à l’échelle du
Canada, le marché immobilier a connu son point culminant en 2007 et qu’il
subit depuis un rajustement. Nous avons déjà bien entamé cette correction
cyclique inévitable. »

D’ajouter M. Soper : « Même si des nuages gris obscurcissent le ciel de
certains marchés, le ciel ne nous tombera pas sur la tête. Ces dernières
années, le Canada n’était pas un endroit où il était facile d’acheter une
propriété, particulièrement dans le cas des premiers acheteurs. Lorsque les
marchés immobiliers subissent une correction, le nombre de maisons à vendre
augmente, ce qui offre des choix aux acheteurs plutôt que de les entraîner
dans une surenchère frustrante. En 2009, les propriétés affichées à un prix
adéquat se vendront encore à leur juste valeur marchande. »

On prévoit que le marché de l’immobilier affichera un rendement bien
différent selon les régions du pays. Dans de nombreuses villes de taille
moyenne où les prix des propriétés demeurent inférieurs à la moyenne
nationale, par exemple à Regina et à Winnipeg, les prix devraient croître
modérément tout au long de 2009, l’abordabilité des propriétés restant
particulièrement bonne. La chute de prix la plus significative est prévue dans
la ville la plus chère du Canada, soit à Vancouver, qui a affiché des hausses
de prix supérieures à la moyenne pendant presque toute la décennie. La
correction est une réaction cyclique naturelle à la longue période de forte
appréciation des prix. Les facteurs économiques fondamentaux de Vancouver,
dont la croissance de la population et les retombées économiques attendues des
Jeux olympiques de 2010, demeurent très positifs.

Comme l’observe M. Soper : « Pendant plusieurs années, Vancouver a connu
des hausses de prix très rapides en raison de la demande extrêmement élevée -
ce sont là des conditions qui ont fini par atteindre leur limite. Alors que
les acheteurs se procureront des propriétés à meilleur prix en 2009, il est
important de noter que les prix descendront à partir d’un niveau record
historique. »

Les marchés secondaires de l’Ontario dont la population se compose en
grande partie de personnes travaillant dans les secteurs de la fabrication
devraient également afficher un recul plus important des prix des propriétés
et du niveau d’activité durant l’année 2009. En revanche, l’immobilier à
Montréal et à Ottawa s’annonce stable; les prix des maisons y demeureront
relativement inchangés tout au long de 2009.

Après avoir traversé une période de correction qui a débuté en 2007, bien
avant les autres régions du pays, les marchés immobiliers de Calgary et
d’Edmonton devraient reprendre plus tard en 2009, caractérisés par la
stabilité des prix des maisons et l’augmentation du nombre de ventes
unitaires. Malgré les ralentissements et les retards affichés par certains
projets d’envergure liés à l’énergie, l’économie de l’Alberta demeure l’une
des plus solides au Canada.

A l’est, on s’attend à ce que le marché immobilier de Halifax affiche une
appréciation très modeste des prix en 2009. Après avoir connu de fortes
augmentations de prix au cours de la dernière année et demie, le marché a
atteint sa capacité maximale d’absorption des hausses de prix et de niveaux
d’activité. Les diverses industries de la ville devraient soutenir l’économie
et continuer à offrir de bons emplois, ce qui stabilisera la valeur des
maisons.

Les Canadiens sont confus et, à juste titre, sceptiques quant aux efforts
déployés par les gouvernements et les banques centrales du monde pour lutter
contre la crise financière mondiale. Il y a toutefois une croyance largement
répandue selon laquelle les finances du Canada sont en meilleur ordre que
celles de nombreux autres pays, dont, tout particulièrement, les Etats-Unis.
Bien que le gouvernement fédéral et la plupart des gouvernements provinciaux
mettent du temps à appliquer des programmes de stimulation économique, ils
bénéficient en principe de l’appui général du public. Grâce aux mesures prises
par la Banque du Canada et aux annonces de dépenses en infrastructures et
d’autres programmes de stimulation, on s’attend à ce que l’incidence positive
sur la confiance des consommateurs soit appréciable.

« Nous croyons que l’économie canadienne connaîtra des difficultés au
début de l’année 2009, mais que les conditions s’amélioreront continuellement
tout au long de l’année, a ajouté M. Soper en conclusion. Le redressement des
marchés du crédit, l’effet stimulant de la dépréciation du dollar canadien,
ainsi que la mise en oeuvre d’initiatives de stimulation économique
d’envergure, nous préparent à un retour vers un marché en croissance au cours
de la deuxième moitié de l’année 2009. »

Facteurs économiques influant sur les prévisions pour 2009
Effets négatifs de la crise économique mondiale

Aucun pays n’est à l’abri des effets de la crise économique qui sévit
actuellement partout dans le monde. En 2008, le mauvais rendement des marchés
des actions et la suite constante de nouvelles économiques pessimistes ont eu
des répercussions très négatives sur l’activité immobilière au Canada. Au
cours de l’année 2009, les consommateurs devraient peu à peu reprendre
confiance à mesure que les effets des nombreuses mesures correctives annoncées
et mises en oeuvre se feront sentir.

La croissance modérée mais constante des économies en émergence,
particulièrement celles de la Chine, de l’Inde et du Brésil, devrait réduire
les effets négatifs pour les exportateurs canadiens de produits de base.

Nombre de propriétés saisies au Canada

Au Canada, on s’attend à ce que le taux de forclusion augmente tout en
demeurant très limité, et ce, surtout par rapport aux Etats-Unis, où le
système de crédit a subi une défaillance structurelle générale. Le marché des
prêts hypothécaires à risque presque inexistant et, par conséquent, le faible
nombre de Canadiens qui ont un prêt hypothécaire à très haut risque, devraient
entraîner un taux de forclusion insuffisamment élevé pour avoir une incidence
sur le prix des maisons ou sur l’activité du marché.

Taux d’emploi

En 2009, on s’attend à ce que le taux d’emploi dans tout le pays diminue
légèrement; il devrait toutefois demeurer à un bon niveau à long terme.
Certaines régions de l’Ontario, et, dans une moindre mesure, du Québec, où le
taux d’emploi dans le secteur de la fabrication est élevé, pourraient
connaître un taux de chômage plus élevé que le taux moyen du pays. Dans les
régions de l’Alberta liées au secteur de l’énergie, il pourrait y avoir une
diminution à court terme du taux d’emploi, mais le marché du travail
généralement solide de cette province devrait atténuer les effets négatifs.

Taux d’intérêt

Les taux d’intérêt cibles de financement à un jour de la Banque du
Canada, qui sont déjà très bas, devraient à nouveau diminuer au début de
l’année 2009, ce qui est de bon augure pour les acheteurs en 2009, puisque les
différentiels de taux se desserrent et permettent aux banques d’offrir des
prêts hypothécaires à des taux plus intéressants.

Etude sur les prévisions du marché pour 2009 – Prix moyen des maisons

————————————————————————-
2009 /  Prévisions  Projections   2008 /
Marché    2008 %   pour 2009   pour 2008    2007      2007        2006
————————————————————————-
Halifax      1 %   234 300 $   232 000 $    7,2 %   216 339 $   203 178 $
————————————————————————-
Montréal    -1 %   254 400 $   257 000 $    4,3 %   246 500 $   215 659 $
————————————————————————-
Ottawa       0 %   291 000 $   291 000 $    6,6 %   273 058 $   257 481 $
————————————————————————-
Toronto     -4 %   364 800 $   380 000 $    0,8 %   377 029 $   352 388 $
————————————————————————-
Winnipeg     4 %   204 900 $   197 000 $   20,5 %   163 500 $   151 983 $
————————————————————————-
Regina       6 %   243 300 $   229 500 $   38,6 %   165 613 $   131 851 $
————————————————————————-
Calgary     -1 %   402 000 $   406 000 $   -1,9 %   414 066 $   346 675 $
————————————————————————-
Edmonton     0 %   333 000 $   333 000 $   -1,7 %   338 636 $   250 915 $
————————————————————————-
Vancouver   -9 %   540 100 $   593 500 $      4 %   570 795 $   509 876 $
————————————————————————-
Canada      -3 %   295 000 $   304 000 $   -1,1 %   307 265 $   276 974 $
————————————————————————-

A propos de Royal LePage

Royal LePage est le premier fournisseur au Canada de services de
franchise aux maisons de courtage immobilier résidentiel, grâce à son réseau
de plus de 14 000 agents répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Gérée
par Brookfield Real Estate Services, Royal LePage fait partie de la famille
des sociétés qui exercent leurs activités sous les raisons sociales de Royal
LePage, Johnston and Daniel, Realty World et La Capitale. Société affiliée,
Brookfield Real Estate Services Fund est une fiducie de revenus inscrite à la
Bourse de Toronto sous le symbole « BRE.UN ».
Pour en savoir davantage, visitez le site www.royallepage.ca ou 
www.brookfieldres.com.

Renseignements: Pour connaître les points saillants des marchés
régionaux ou pour communiquer avec une personne-ressource, veuillez
communiquer avec: Tiffany Fisher, Whetstone Communications, (416) 595-9776,
poste 222, tiffany@whetstonepr.com/