Au troisième trimestre, l’activité du marché résidentiel national de la revente a augmenté à un niveau trimestriel sans précédent cette année.Selon les statistiques publiées par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles réelles (non corrigées des variations saisonnières) effectuées au troisième trimestre de 2009 par l’entremise du Multiple Listing Service(R) (MLS(R)) des chambres immobilières canadiennes, s’élevaient à 135 182 logements. Cela représente une activité record pour la période de juillet à septembre.

Le nombre de transactions était en hausse de 18 p. 100 par rapport au troisième trimestre de 2008, soit la hausse annuelle la plus importante depuis le début de 2002.Au troisième trimestre, les ventes résidentielles MLS(R) désaisonnalisées répertoriées à l’échelle nationale se chiffraient à 127 941 logements, c’est-à-dire une hausse de 12 p. 100 par rapport au trimestre précédent.

À l’appui des hausses enregistrées au cours des deux trimestres précédents, les ventes résidentielles MLS(R) désaisonnalisées se situent maintenant à 48 p. 100 au-dessus du niveau plancher atteint au quatrième trimestre l’année précédente. »Le marché résidentiel a maintenu un rythme vigoureux au cours du troisième trimestre », a fait constater le président de l’ACI, Dale Ripplinger. « Les taux d’intérêt favorables, la confiance renouvelée des consommateurs et le sentiment généralisée que la sécurité s’améliore sur le plan économique continuent à attirer les acheteurs au marché de l’habitation. »Après désaisonnalisation, les ventes ont augmenté au troisième trimestre dans plus de 80 p. 100 des marchés locaux, comparativement au trimestre précédent.

Les gains du marché résidentiel rapportés au cours du trimestre à Vancouver (34 p. 100), Toronto (11 p. 100), et Calgary (19 p. 100) ont contribué la plus grande part de cette hausse de l’activité à l’échelle nationale.Après désaisonnalisation, en septembre 2009, quelque 42 958 maisons ont changé de main par le biais des systèmes MLS(R) des chambres immobilières canadiennes. Cela représente une hausse de 1,5 p. 100 par rapport au mois d’août, et place l’activité désaisonnalisée 63 p. 100 au-dessus du bas niveau atteint en janvier.Les ventes résidentielles MLS(R) réelles (non corrigées des variations saisonnières) sont demeurées vigoureuses au cours du trimestre.

En septembre 2009, le marché résidentiel de la revente a accusé la quatrième hausse d’affilée comparativement à l’année précédente, chacune des hausses accusant des gains de plus de 15 p. 100. Les ventes se chiffraient à 42 497 en septembre, ce qui représente une hausse de 17 p. 100 d’une année à l’autre, et un record pour le mois de septembre.L’activité à la hausse enregistrée à Toronto (28 p. 100) et à Vancouver (124 p. 100) d’une année à l’autre, est la force motrice derrière l’augmentation des ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) réalisées à l’échelle nationale en septembre.Le prix moyen résidentiel MLS(R) a progressé de 11 p. 100 à l’échelle nationale, à 327 736 $, par rapport au même trimestre l’an dernier.

Le prix moyen national poursuit sa tendance vers le haut en raison d’une hausse soutenue des ventes, y compris la montée en flèche de l’activité notée aux échelons supérieurs dans certains des marchés les plus dispendieux du Canada.En septembre 2009, le prix moyen résidentiel MLS(R) a, sur une période de 12 mois, surpassé de 13,6 p. 100 tous les résultats mensuels précédents à l’échelle nationale. Les mois de juillet et août ont également accusé de nouveaux prix moyens records. Plusieurs provinces ont atteint un prix moyen sans précédent pour le mois de septembre, et l’Ontario a enregistré le prix moyen le plus élevé de tous les temps.La tendance des prix est comparable à celle du prix moyen MLS(R) pondéré à l’échelle nationale, mais cette dernière est moins spectaculaire. Le prix moyen MLS(R) pondéré à l’échelle nationale compense les fluctuations des ventes à l’échelle provinciale en tenant compte du nombre proportionnel de logements qui appartiennent à des propriétaires privés.

En septembre 2009, le prix moyen MLS(R) pondéré était en hausse de 9,3 p. 100 à l’échelle nationale par rapport à l’année précédente.Compte tenu de la désaisonnalisation, l’inventaire de maisons sur le marché MLS(R) a augmenté légèrement au troisième trimestre, après avoir chuté pendant quatre trimestres de suite. Les nouveaux mandats résidentiels MLS(R) désaisonnalisés étaient en hausse d’un pour cent par rapport au trimestre précédent, s’immobilisant à 199 824 logements. La hausse est le résultat d’une augmentation du nombre de nouveaux mandats répertoriés au cours du trimestre en Colombie-Britannique, en Ontario, à l’Île-du-Prince-Édouard, et à Terre-Neuve-et-Labrador.

Les nouveaux mandats ont fait du surplace ou ont battu en retraite dans les autres provinces.Bien que la faible hausse des nouveaux mandats désaisonnalisés porte à croire que le nombre de maisons inscrites à vendre sur le marché pourrait bientôt amorcer une pente ascendante, le nombre de nouvelles inscriptions demeure néanmoins bien inférieur aux niveaux de l’année précédente. À moins d’une flambée d’inscriptions, le nombre de nouveaux mandats demeurera inférieur pendant un certain temps, par rapport aux résultats de l’année précédente.Le nombre réel (non corrigé des variations saisonnières) de nouveaux mandats était en baisse de 12,5 p. 100 par rapport au troisième trimestre de 2008, après avoir accusé une perte d’une année à l’autre durant les trimestres précédents.

Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province à enregistrer une hausse de nouveaux mandats comparativement à l’année précédente.L’inventaire de maisons baisse en raison des ventes accrues et des mandats en moins par rapport à l’an dernier. À la fin de septembre 2009, les systèmes MLS(R) des chambres immobilières canadiennes avaient inscrit 208 215 maisons à vendre sur le marché, ce qui représente une baisse de 16 p. 100 comparativement à l’année précédente. C’est le cinquième mois d’affilée que les mandats en vigueur accusent un recul d’une année à l’autre; de plus, cela représente la baisse la plus importante en plus de six ans.À l’échelle nationale, on comptait 4,9 mois d’inventaire en septembre 2009. Cela représente une légère baisse par rapport au mois d’août, et demeure un niveau de beaucoup inférieur au sommet de 12,8 mois enregistré durant la récession en janvier 2009.

Le nombre de mois en inventaire désigne le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre l’inventaire actuel au taux de ventes actuel.Au troisième trimestre de 2009, le chiffre d’affaires désaisonnalisé des ventes résidentielles MLS(R) a progressé de 20 p. 100 d’un trimestre à l’autre, à 42,1 milliards de $, soit le plus haut niveau jamais enregistré. Les provinces de la Colombie-Britannique et de l’Ontario ont également atteint de nouveaux records, et cela a hissé les ventes nationales à un nouveau sommet. »Les ventes mensuelles ont poursuivi allègrement leur tendance à la hausse au cours du troisième trimestre en Colombie-Britannique, bien que le marché donne des signes qu’il serait prêt à plafonner dans d’autres provinces », a fait savoir l’économiste en chef de l’ACI, Gregory Klump.

« Tout compte fait, cela porte à croire que les ventes seraient sur le point de se stabiliser après la montée en flèche dont nous avons été témoin plus tôt cette année. » »Selon les prévisions, la hausse du prix moyen d’ici la fin de l’année devrait attirer sur le marché les propriétaires-vendeurs qui ont attendu dans les coulisses vers la fin de l’année dernière et au début de l’année en cours », a-t-il ajouté. « L’apport de nouveaux mandats aidera à freiner la hausse des prix. Si les prix viennent à augmenter d’ici la fin de 2009 et au début de l’année prochaine, cela sera sans doute le résultat des prix moyens à la baisse vers la fin de l’année dernière et au début de cette année.

« VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que contient le présent communiqué représentent les données sur les ventes MLS(R) enregistrées le mois précédent dans les principaux marchés et à la grandeur du pays.

L’Association canadienne de l’immeuble avait publié ces renseignements précédemment dans des documents distincts.L’ACI tient à signaler que le prix moyen s’avère pratique pour déterminer les tendances au cours d’une période de temps, mais qu’il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d’une région géographique à l’autre.

Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.Le MLS(R) est un système de commercialisation coopératif exploité seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d’assurer la diffusion maximum des propriétés à vendre.

L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), l’une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, représente les intérêts de plus de 96 000 AGENTS IMMOBILIERS, qui relèvent de plus de 100 chambres et associations immobilières.

Pour obtenir de plus amples renseignements, rendez-vous à l’adresse www.crea.ca.