Nos maisons étaient bien meilleures », prétendaient nos grands-parents! Mythe ou réalité? Il est bien évident que les technologies ont changé de nombreuses façons de faire en matière de construction. En effet, il est maintenant possible de bâtir une maison en douze semaines, alors qu’à l’époque, on pouvait prendre jusqu’à une année pour accomplir un tel travail. Cette évolution des technologies et des outils permet-elle de concevoir de meilleures maisons aujourd’hui?

À une époque non si lointaine, la construction de maisons nécessitait une quantité considérable de bois, et ce, que ce soit pour les fondations, les murs ou la toiture. Il était plutôt fréquent d’entendre dans les chantiers la célèbre phrase « Trop fort ne casse pas ». Les poutres, solives et chevrons occupaient un espace considérable. Connus depuis des dizaines d’années, les matériaux utilisés étaient installés les yeux fermés, en un tournemain.

Et la performance dans tout cela?

Bien que durables et faciles à rénover, les maisons du « bon vieux temps » n’offraient pas une performance à couper le souffle. En effet, les constructions s’avéraient de véritables passoires. Énergivores et trop sèches, elles offraient un confort limité. Certes, la qualité d’air y était bonne puisque le vent y entrait de partout! Pour ce qui est des maisons bâties avant 1970, c’est probablement la performance qui laisse le plus à désirer… Là où le bât blesse le plus!

L’évolution des matériaux et des outils, l’échange de renseignements et la publication de nouvelles techniques ont permis à l’industrie d’accélérer la « machine ». Pour sa part, l’informatique a également contribué au développement de logiciels permettant d’optimiser le design des structures, tout en les réduisant. L’apport de matériaux d’ingénierie a également contribué à l’évolution des designs, où les espaces n’étaient plus « encloisonnés ».

De plus, les crises énergétiques des années 70 ont amené les scientifiques et concepteurs à se pencher sur la performance de l’enveloppe afin d’en améliorer la performance. Les méthodes de construction ont été améliorées, les déchets de construction ont été réduits et la performance énergétique générale a été augmentée.

En effet, en matière d’énergie, de performances des principaux matériaux ainsi que d’appareils de chauffage installés, les maisons d’aujourd’hui « performent » mieux que celles d’antan. Sans grand étonnement, il est possible de constater que la maison neuve remporte la palme d’excellence, et qu’elle détient une longueur d’avance considérable sur sa rivale plus âgée.

Source : Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec (APCHQ)