Programme de crédit à la rénovation ou non, tout indique que les Québécois mettent la pédale douce sur leurs projets de rénovation, selon un sondage de la firme Ipsos Reid.

En effet, 65 % des propriétaires envisagent de rénover leur maison au cours des deux prochaines années, une baisse de deux points de pourcentage par rapport aux résultats obtenus un an plus tôt. L’an dernier, 67% déclaraient envisager pareilles rénovations.

Rénover sans emprunt

Le sondage indique également que les propriétaires québécois prévoient consacrer en moyenne 7 734 $ par foyer à leurs rénovations et qu’ils financeront, dans une proportion de 72 %, la plus grosse partie des travaux avec leurs économies.

Parmi ceux qui ont déjà réalisé des travaux, à peine moins de la moitié (48 %) prévoient demander le crédit d’impôt fédéral pour la rénovation domiciliaire cette année, et ce crédit en a incité 43 % à faire davantage de travaux que prévu.

Au Québec, ce sont les salles de bain et les cuisines qui arrivent en tête des intentions de rénovation (38 % et 34 %, respectivement). Du côté des travaux de mise en valeur, 46 % disent vouloir repeindre et 29 %, refaire les revêtements de sol. La moitié (53 %) des rénovateurs potentiels comptent effectuer la plupart des travaux eux-mêmes.

Pas payant le vert

Enfin, près des trois quarts des propriétaires québécois (73 %) choisiraient des solutions écologiques si cela leur permettait d’économiser à long terme. Ils feraient ce choix, même si le coût des rénovations était initialement plus élevé.

Mais de tous les Canadiens, il semble que les Québécois sont ceux qui croient le moins (58 %) que des améliorations « vertes » augmenteraient la valeur de leur maison.

Ces résultats sont tirés d’un sondage d’Ipsos Reid, mené pour le compte de RBC entre le 8 et le 16 septembre 2009. Le sondage en ligne était fondé sur un échantillon sélectionné au hasard de 3 120 propriétaires canadiens, dont 710 Québécois. La marge d’erreur statistique qui s’applique à ce sondage est établie à plus ou moins 3,7 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

Source : Les Affaires